C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de abusant dans 7FMR 
5 attestations 
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[1] ET POUR CE EST MAGNIFESTE QU'EN GREC N'Y A PLUS D'EMPIRE, ET QUE, A PARLER PROPREMENT, CELLUY QUI SE DIT EMPEREUR N'EST POINT TEL, SINON EN ABUSANT DU NOM; (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 226)
[2]Segnieurs, entendés ma paraule Et ne la tené pas assaule : Nostre loys s'ent vat en abusant, De jour en jour en corrumpant. (Pass. Autun Roman F., c.1400-1500, 178)
[3] Et ainsi m'aloit amusant Et me souffroit tout raconter, Mais ce n'estoit qu'en m'abusant. (VILLON, Test. M., 1461-1462, 67)
[4] Oudit temps, fut grandes nouvelles par tout le royaume de France et en autres lieux de une jeune fille de l'aage de XVIII ans ou environ, qui estoit en la ville du Mans, laquelle fist plusieurs folies et grandes merveilles, et disoit que le dyable la tourmentoit, et sailloit en l'air, crioit, escumoit et faisoit moult d'autres merveilles, en abusant plusieurs personnes qui l'aloient veoir. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 13)
[5] Et, par avant ces choses, ledit de Bourgongne avoit fait et fait faire moult de guerre ou royaume de France à la faveur de mondit seigneur de Guienne, feignant à ceste cause de lui donner et bailler sadicte fille, dont il ne fist riens, mais fist tout le contraire, en abusant iceulx seigneurs et plusieurs autres soubz umbre dudit mariage. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 266)
[6] Je ne t'écris de l'amour vaine, et folle : Tu vois assez, s'elle sert, ou affolle : Je ne t'écris ne d'armes, ne de guerre, Tu vois, qui peut bien, ou mal y acquerre : Je ne t'écris de fortune puissante, Tu vois assez, s'elle est ferme, ou glissante Je ne t'écris d'abus trop abusant, Tu en sais prou, et si n'en vas usant : Je ne t'écris de Dieu, ne sa puissance, C'est à lui seul t'en donner connaissance : Je ne t'écris des dames de Paris, Tu en sais plus que leurs propres maris : Je ne t'écris, qui est rude, ou affable, Mais je te veux dire une belle fable : C'est à savoir du Lion, et du Rat. (R014, 209)
[7] Davantage comme Thevet, ou en s'abusant, ou malicieusement dit qu'ils estoyent ministres, aussi encor en attribuant à Calvin l'envoy de quatre en ce pays-là, commet il une autre double faute. (S746, 76)
[8] Et ne vous les sçaurois mieux comparer, en l'estat qu'ils estoyent lors, qu'aux sonneurs de campanes de ces caphards, lesquels en abusant le pauvre monde de par-deça, portent de lieu en lieu les chasses de sainct Antoine, de sainct Bernard et autres tels instrumens d'idolatrie. (S746, 402)

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