C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de abruver dans 7FMR 
7 attestations 
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[1] Encor veul et vous commande que les autres sept euvres de misericorde corporelles vous acomplissez, et tout premiers repaistre les effamez, abruver ceulz qui ont soif, herbergier les pouvres, vestir les nuz, visiter les malades, racheter les prisonniers, ensevelir les mors. (LA SALE, J.S., 1456, 39)
[2] Pour les agraver, Fainctes eslever Et me preserver, Monstres, espouentables faces, Pour vous abruver, Venez approuver Icy voz tirannicques traces! , abruver ceulz qui ont soif, herbergier les pouvres, vestir les nuz, visiter les malades, racheter les prisonniers, ensevelir les mors. (Mir. st Nic. juif, c.1480-1500, 123)
[3] De l'abruver dist il moult bel: Dederunt in escam meam fel. (Mir. st Sev., 1362, 229)
[4] Le sabmedi pareillement, alasmes oultre tout le jour, jusques aux basses vespres que nous venismes logier près d'une fonteine ou nous preismes rafreschissement d'eaue pour nous et pour nos bestes abruver. (Voy. Jérus., c.1395, 53)
[5] et portoient leurs crannequins bandez et le traict dessus, et enclooient un homme ou deux s'ilz les trouvoient à part, et premier que remede y fust mis, ilz luy faisoient dire le mot, comme ilz firent au Martre, un archier du chancelier de Bourgoingne, bel homme, vaillant et renommé, et lequel fut depuis archier du corps du duc, lequel Martre,pour ce que l'abruvoir estoit hors de la ville d'Arlon, et doubtoit de perdre son cheval, luy mesme l'alla abruver, et trouva en l'abruvoir deux cranequiniers, qui desjà tenoient maniere d'abruver. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 18)
[6] et portoient leurs crannequins bandez et le traict dessus, et enclooient un homme ou deux s'ilz les trouvoient à part, et premier que remede y fust mis, ilz luy faisoient dire le mot, comme ilz firent au Martre, un archier du chancelier de Bourgoingne, bel homme, vaillant et renommé, et lequel fut depuis archier du corps du duc, lequel Martre,pour ce que l'abruvoir estoit hors de la ville d'Arlon, et doubtoit de perdre son cheval, luy mesme l'alla abruver, et trouva en l'abruvoir deux cranequiniers, qui desjà tenoient maniere d'abruver. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 18)
[7] Si cuida ledit archier que ce fust de nos Allemans, et les cranequiniers luy firent courtoisement place entre eulx deux, et tantost en revint deux aultres à la queue, et tous quatre monstrarent le vireton sur la corde à l'archier, lequel se trouva despourveu, et le creanterent et l'amenerent à Lucembourg, et de là en avant fut ordonné que gens d'armes garderoient l'abruvoir à l'heure d'abruver les chevaulx; (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 19)
[8] Si envoyerent à Charlemaigne trente chevaulx chargez d'or et de richesses, quattre cens chevaulx chargez de vins doulx, fortz et excellans pour abruver les gens d'armes de son host et mille tresbelles et jeunes Sarrasines. (S185, 314)

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