C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de abominable dans 7FMR 
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[1] Et eust esté trop plus decent et excusable devant Dieu si, lors que vous feistes ceste legere promesse au Roy, luy eussiez promis de m'estrangler plustost de voz propres mains que de consentir de me laisser tomber en une faute si abominable. (S181, 36)
[2] Frere Laurens, homme rond et libre en parole, sans s'emouvoir aucunement pour l'accusation proposée, leur dist avec une voix asseurée : « Messieurs, il n'y a celuy d'entre vous (s'il veut avoir esgard à ma vie passée, et à mes vieux ans, et au triste spectacle où la malheureuse fortune m'a maintenant reduict) qui ne soit grandement emerveillé d'une tant soudaine etinesperée mutation, attendu que depuis soixante et dix ou douze ans que je feis mon entrée sur la terre et que je commençay à esprouver les vanitez de ce monde, je ne fus oncques attainct, tant s'en faut convaincu, de crime aucun qui me sceust faire rougir, encores que je me recognoisse devant Dieu le plus grand et abominable pecheur de la trouppe ; (S181, 114)
[3] Parquoy Janique, si tu m'as aymée en ma jeunesse, monstre-le-moy maintenant par effaict à l'endroit où ton secours m'est plus necessaire, car je suis tant outrée de mal que je porte envie aux plus miserables creatures du monde, ne me restant plus rien pour entretenir ma vie en pleurs et continuels souspirs que le tiltre de vile et abominable putain. (S181, 152)
[4] langue abominable et parjure, combien de mensonges as-tu bastyavant que tu peusses faire ceste breche mortelle à mon honneur, duquel me sentent maintenant par ton moyen privée, je m'achemine franchement à la mort, à laquelle tu m'ouvres à present le chemin. (S181, 162)
[5] cueur diamantin, sous l'enclume duquel ont esté forgées les infortunées trames de mes cruels destins, que ne te pouvois-je aussi bien voir au descouvert le passé, comme je fais ores, pour me garder de ton enorme trahison et abominable desloyauté ? (S181, 163)
[6] Ce simple jouvenceau donnant foy aux paroles de son oncle, pensant (peut estre) que ce fust par la persuasion de la Duchesse ou pour obeyr au commandement de son oncle qui estoit honoré comme un Roy, obeyt entierement à ce trahistre et abominable commandement ; (S181, 197)
[7] Mais là où il y a cruauté et déraison, jeûnes et prières ne sont point aggréables à Dieu, ce que bien monstre Salomon, quand il dit : « Qui retire son oreille de oïr la loy, sa prière mesme est abominable », et Esaïe encore plus clairement, quand il dit que Dieu parle ainsi à son peuple : « Qu'ai-je affaire de tant de vos sacrifices ? (S183, 29)
[8]Je diray davantage, veu la region chaude où ils habitent, et nonobstant ce qu'on dit des Orientaux, que les jeunes gens à marier, tant fils que filles de ceste terre-là, ne sont pas tant adonnez à paillardise qu'on pourroit bien estimer :et pleust à Dieu qu'elle ne regnast non plus par deçà : toutesfois, à fin de ne les faire pas aussi plus gens de bien qu'ils ne sont, parce que quelques fois en se despitans l'un contre l'autre, ils s'appellent Tyvire, c'est à dire bougre, on peut de là conjecturer (car je n'en afferme rien) que cest abominable pesché se commet entr'eux. (S746, 429)

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