C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de abismes dans 7FMR 
8 attestations 
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[1] mais deffaire Fist Grant Orgueil celle beauté, Car, par leur grant desloyauté, Presompcion et grant pechié, Furent jus du ciel tresbuchié Jusques aux abismes d'enfer. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 134)
[2] Il marche les abismes, c'est l'abisme des escriptures et de sciens, qui y sont es estudes, sur quoy son bel gouvernement fu fondé. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 4)
[3] La m'apparoit l'estature d'un homme de belle forme mais de grandeur inextimable, car sa teste tresperçoit les nues, ses piez marchoient les abismes et son ventre avironnoit toute la terre. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 12)
[4] Et encores es parties de Ytalie, es mers duroyaume de Sicile et en la duchié de Calabre, sont Estrongol etBoulcan, ysles en mer, dont saillent flambes de feux infernaulx des abismes quiy sont, au plus hault visibles a chascum. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 140)
[5] Et dessous sambloit uns abismes. (MACH., P. Alex., p.1369, 113)
[6] Touchant Pluto, lieux tresparfonds et ysmes A desiray, pour sa porcion avoir, Moyen duquel luy ont les [grans] abismes Esté donnez et la fait son movoir. (Rapp., c.1480, 57)
[7] c'est l'inquisiteur et lustrateur de leurs infinis abismes et parfons secres qui est de leur conclave et estroit conseil. (ROBERTET, Oeuvres Z., c.1450-1500, 130)
[8] O pleurs, o larmes doloreuses, espuissez les tristes corps et faictes nouveaulx abismes de cruelle tristesse ; (ROBERTET, Oeuvres Z., c.1450-1500, 150)
[9] Car s'Atropos de sa tainture Le viaire me mascuroit, En trop de places on diroit Et en tamainte garnison, Par maniere d'escarnison : « Chils poëtes, qui tant fu sages Et qui cognissoit les usages Des herbes et des medecines, Des bois, des pieres, des racines, Et qui savoit, sans lui marir, Autrui consellier et garir, Ne s'est sceüs garir lui mismes, Ains baise les bors des abismes. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 93)
[10] c'est l'inquisiteur et lustrateur de leurs infinis abismes et parfons secrés, qui est de leur conclave et estroit conseil, à qui elles sont non pas sereurs ne nourrices seulement, mais vraies espouses et à lui inseparablement conjointtes par acquisition loable duisant à sa predisposee nature. (5425, 177)

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